Volver al índice de exámenes Pruebas de acceso a facultades, escuelas técnicas superiores y colegios universitarios

Comunidad: Comunidad Valenciana
Convocatoria: Septiembre de 1996
Modalidad: LOGSE - Todas
Ejercicio: 1er Ejercicio B
Asignatura: Francés
Obligatoriedad: Obligatoria
Duración: 60 minutos
Baremo: Compréhension 50%, Expression 50%, Comprensión global: 2 puntos. Verdadero/Falso: 1 punto. Q.C.M: 1 punto.

Le Paris des "sans nuit". Kiosque avec vue sur noctambules.

Derrière son présentoir à journaux, Robert Barbier, un bandeau de skieur sur la tête pour se protéger du froid, voit défiler depuis dix ans le Paris nocturne. Un travail statique : seuls ses bras décrivent des arabesques pour attraper la lecture demandée. De vingt-deux heures à 9h. 30 le matin, Robert tient le kiosque de nuit le plus prisé de France. Au nº 2 du boulevard Montmartre, le vendeur de journaux se trouve à la jonction entre les beaux quartiers de l'ouest et les faubourgs de l'est parisien. Dans son champ visuel nocturne pénètrent les personnages les plus inattendus dont il ne perd pas un détail tout en les servant affable et discret... Un chauffeur de taxi habillé d'un court pull de laine à même la peau dans le froid arrive à deux heures du matin en criant "Haut les mains" avant d'éclater d'un rire sonore... ; un diplomate sourit quand Robert le reconnaît au moment où il paie ses magazines internationaux ; des provinciaux à la fois fiers et étonnés de pouvoir acheter à la sortie d'une boîte de nuit le journal tout frais... Quant au client célèbre, acteur de cinéma, humoriste, footballeur..., il peut trépigner devant le kiosque "en attendant parfois une demi-heure", raconte Barbier. "Il vient spécialment à cause d'un article critique qui lui est consacré et il le lit sur place avidement"... Il y a parfois aussi des amateurs de faits-divers, pas toujours fréquentables, "qui viennent lire le procés d'un ami qui a fait un hold-up"... Barbier regrette de ne pouvoir filmer...

Libération, mardi 26 décembre 1995

251 mots

I. Compréhension (2 points)

  1. Expliquer ce que fait l'auteur dans ce texte.
  2. Est-ce que Robert Barbier et les autres personnages (le chauffeur de taxi, le diplomate. etc..) sont placés sur le même plan par l'auteur dans l'organisation de son texte ?

II. Compréhension (1 point)

Souligne d'un trait la bonne réponse.

  1. Le texte pourrait avoir pour titre générique "chronique urbaine".
    • Vrai
    • Faux
  2. L'auteur considère que les clients de Robert Barbier sont tous des gens complètement ordinaires.
    • Vrai
    • Faux

III. Choix multiple (1 point)

Entourer la lettre (a, b ou c) qui, dans chaque groupe, correspond à ce qui vous paraît le plus en accord avec le texte.

  1. Dans ce texte, le journaliste :
    1. démontre qu'il est prudent de ne pas sortir la nuit à Paris.
    2. décrit le travail nocturne et la clientèle de Robert Barbier.
    3. fait le récit d'un fait-divers nocturne.
  2. Selon le journaliste, Robert Barbier voit ses clients :
    1. avec tendresse, comme on décrit de vieux amis.
    2. avec un léger amusement, comme on décrit des gens qui sont pittoresques mais ne sont pas des amis.
    3. avec una grande haine, comme des ennemis qui peuvent le mener à la ruine.
  3. Quand le journaliste dit que "les amateurs de faits divers qui viennent lire le procès d'un ami qui a fait un hold-up" ne sont "pas toujours fréquentables", il suggère que :
    1. les amis des malfaiteurs sont quelquefois aussi des malfaiteurs.
    2. les amis des malfaiteurs sont quelquefois une compagnie pour le marchand de journaux.
    3. les amis des malfaiteurs ne sont jamais des malfaiteurs.
  4. Selon le journaliste, Robert Barbier "regrette de ne pouvoir filmer"... Cela signifie que Robert Barbier condidère que :
    1. ce qu'il raconte sur ses clients n'est pas aussi juste et riche que dans la réalité.
    2. ce qu'il raconte sur ses clients correspond parfaitement à la réalité.
    3. ce qu'il raconte sur ses clients n'a rien à voir avec la réalité.

IV. Lexique (1 point)

Chercher dans le texte les mots ou expressions suivants et choisir la définition ou l'explication la plus appropriée (souligner ce qui correspond aux phrases présentées) :

  1. Si un kiosque est prisé, cela veut dire que :
    1. beaucoup de marchands de journaux voudraient l'exploiter.
    2. aucun marchand de journaux ne voudrait l'exploiter.
    3. il est ouvert jour et nuit.
  2. "Ses bras (de Robert Barbier) décrivent des arabesques pous attraper la lecture demandée" signifie :
    1. que Robert Barbier écrit sur un bloc de très grands chiffres arabes pour ses clients.
    2. que Robert Barbier fait de légers mouvements d'un côté à l'autre au-dessus des journaux pour les atteindre et les remettre aux clients.
    3. que Robert Barbier fait des mouvements, les bras en l'air, sans toucher aux journaux, pour indiquer aux clients qu'ils doivent se servir eux-mêmes.
  3. "Haut les mains" est l'ordre que donne normalement :
    1. une serveuse dans un café.
    2. un vendeur de journaux dans un kiosque.
    3. un malfaiteur dans un hold-up.
  4. "Un journal tout frais" signifique :
    1. qu'il a été exposé au vent froid.
    2. qu'il vient d'être imprimé.
    3. qu'il est fait par de jeunes journalistes.

V. Expression écrite

Tu es en France, en voyage, et tu écris une lettre à un ami.

  1. tu lui fais le portrait de gens "inattendus" que tu as rencontrés et que tu as trouvés sympathiques et amusants.
  2. tu lui fais le portrait de gens "inattendus" que tu as rencontrés et que tu as trouvés inquiétants ou qui t'ont fait peur.

Attention : choisir l'une des deux possibilités. Le texte doit avoir à peu près 20 lignes.

Última modificación de esta página: 3 de junio de 2003